Podcast – Radio Barques
La remise de son épée par l’académicien Jean Guilaine aux archives départementales de l’Aude, c’est l’évènement (rare) qu’a vécu Hélène Sandragné récemment.
Mais les départements, dont l’Aude, sont aujourd’hui confrontés à des situations financières difficiles, à cause notamment de réformes imposées par Emmanuel Macron, comme la perte d’autonomie fiscale. Explications de la présidente du conseil départemental.
Edouard Jordan, conseiller municipal majoritaire à Carcassonne, était aussi secrétaire départemental du parti Les Républicains depuis 2021.
Il y a quelques semaines, il est devenu président audois de l’association RPR, Rassemblement pour reconstruire. Avec l’idée de rassembler des gens de sensibilité LR, mais aussi RN. Ce qui lui a valu une certaine incompréhension de la part de la droite audoise qui n’apprécie pas le geste provocateur, et d’être exclu… des Républicains…
Une situation pas facile à comprendre pour certains, mais un objectif clair pour l’intéressé. Explications .
L’association RPR, Rassemblement pour reconstruire est née, selon Edouard Jordan qui la préside, d’une déception de la politique menée par le parti Les Républicains depuis que M. Macron est président de la république. Son objectif, dans l’Aude, est de construire une union de sensibilité gaulliste pour les prochaines élections , municipales ou autres.
Coïncidence ou pas, pour la ville de Carcassonne, plusieurs candidats ont dévoilé leur ambition tout récemment pour les élections municipales: Christophe Barthès, député RN, élu d’opposition à Trèbes, Edgar Montagné, conseiller municipal RN à Carcassonne, Isabelle Chesa, première adjointe du maire actuel , Gérard Larrat.
Malgré sa présence et son implantation dans la vie politique française et des succès électoraux réitérés, le FN, puis le RN, reste un parti « à part » pour une bonne partie de la population. A cause notamment de l’histoire de l’extrême-droite dans les années 1930 et 1940.
Pourtant, aujourd’hui, ce côté « épouvantail » n’est plus ressenti de la même façon par les jeunes générations. L’analyse d’Edouard Jordan, qui était encore récemment secrétaire général du parti LR, et gaulliste de conviction.
